Avec Works, la danse académique se hisse à son point de rupture. Sur la musique électrisante de Michael Gordon, qui revisite Beethoven dans un tourbillon d’énergie, une dizaine de danseurs du Ballet de Lorraine s’emparent des codes du classique pour mieux les transcender. Entre rigueur et abandon, précision et explosion, la pièce trace un chemin vers une virtuosité libérée, un corps collectif porté à l’extrême. Recréer cette œuvre aujourd’hui, en tant que nouvelle directrice du Ballet, est une joie immense — celle de vous convier à une expérience intense, vive, indomptable.
TURNING BURNING a été créé en 2016 à l’occasion de la soirée Plaisirs inconnus, un programme conçu par la précédente direction du CCN - Ballet de Lorraine, Petter Jacobsson et Thomas Caley. Cinq chorégraphes étaient invités à créer une courte pièce sans la signer de sorte que les spectateurs ignoraient qui étaient les chorégraphes.
Cet anonymat a donné la liberté et l’espace à Jan Martens de créer une pièce pour un ballet pour la première fois ; mais aussi l’opportunité de donner libre cours à sa passion pour le motif de la répétition et le minimalisme à l’échelle d’un grand ensemble, tout en reliant avec ivresse ce travail à certaines figures emblématiques des mouvements post-modernes et minimalistes comme Lucinda Childs et Anne Teresa De Keersmaeker.
Après une recherche sur le saut dans son spectacle THE DOG DAYS ARE OVER (2014), il s’intéresse ici à la rotation, un geste étroitement lié au ballet.
Basée sur L’Offrande musicale de Jean Sébastien Bach, The Fugue est construite autour d’un thème à vingt temps, décliné en vingt variations. Un certain nombre de renversements, d’inversions, de répétitions, de manipulations rythmiques et de « re-séquençages » viennent modifier ce thème. Chacun des trois interprètes représente un registre musical : basse, alto, soprano. La seule « musique » que l’on entend est le son des pas des danseurs sur une scène amplifiée.
The Fugue est la première œuvre créée par Twyla Tharp dans le but d’entrer dans un répertoire actif. Les pièces précédentes ont été créées en tant qu’exercices et The Fugue est le point culminant de ceux-ci.
C’est également la première œuvre de Twyla Tharp à être transmise à d’autres compagnies de danse.
Texte extrait de twylatharp.org
26 juillet 2024 : cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. L’événement sous la direction artistique de Thomas Jolly, prend place le long des quais de la Seine. Maud Le Pladec est directrice de la danse en collaboration avec Daphné Burki, directrice stylisme et costumes et Victor Le Masne, directeur musical pour les quatre cérémonies des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Sur l’île de la Cité à 20h et sur tous les écrans dans le monde, s’anime le tableau Synchronicité qui expose les savoir-faire et l’excellence de l’artisanat français chorégraphié par Maud Le Pladec. Créé avec les danseurs du CCN – Ballet de Lorraine parmi les 250 interprètes réunis pour ce tableau, Synchronicité reprend vie ! L’occasion de revivre ce moment exceptionnel.